Le
13 juillet 2005, suite à l’adoption du protocole de Kyoto, le gouvernement met
en œuvre la loi POPE fixant les orientations en matière de politique
énergétique. Au rang des principales mesures figure le dispositif des Certificats
d’Economie d’Energie (CEE), également connu sous le nom de « Primes
Energies ». 10 années après son lancement, intéressons-nous au bilan du dispositif CEE :
Certificats d’Economie d’Energie : quésako ?
Le
dispositif CEE permet à l’Etat d’encourager les économies d’énergie sur le
territoire, en contraignant les énergéticiens à atteindre
des objectifs triennaux sous peine de pénalités très importantes. Dans
les faits, l’énergéticien dispose de 3 moyens pour remplir ses objectifs :
- Réaliser
des travaux d’économies d’énergie sur son propre patrimoine ;
- Racheter des Certificats d’Économies d’Énergie obtenus par des tiers ;
- Racheter des Certificats d’Économies d’Énergie obtenus par des tiers ;
- Générer
lui-même des Certificats d’Économies d’Énergie en incitant des travaux de
rénovation énergétique chez les particuliers.
Tout
l’intérêt du dispositif Prime Energie/CEE pour les particuliers réside donc
dans les incitations financières à la réalisation de tous les travaux de
rénovation énergétique, y compris l'installation de fenêtres alu.
Prime Energie : quels bénéficiaires ?
Une
étude menée par primesenergie.fr sur les 10 dernières années souligne que 2,5
milliards d’euros ont été distribués par les énergéticiens sous forme de Primes
Energie.
3,5 millions de particuliers ont bénéficié du dispositif depuis 2005, ce qui représente 75% des dépenses totales enregistrées. Le montant moyen de la
Prime Energie varie selon la zone géographique : 250 € en moyenne dans les
régions chaudes (Languedoc-Roussillon, PACA) contre 491€ en Ile-de-France.
Enfin,
la répartition des Primes Energie varie en fonction du type de rénovation
énergétique envisagée. A titre d’exemple, les demandes de CEE pour rénovation des fenêtres représentent 12% des demandes totales, contre 20% pour l’installation
de chaudières à condensation et 28% pour l’isolation des combles.
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