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samedi 28 mars 2015

Fenêtres : décryptage de l'étiquette Energie



Les professionnels du bâtiment sont unanimes : une fenêtre de qualité doit allier esthétisme et performance énergétique. Ce constat justifie le lancement de l'étiquette Energie Menuiserie, qui permet de connaître les performances énergétiques de chaque fenêtre.


L'étiquette Energie Menuiserie


etiquette energie fenetres
L'étiquette Energie Menuiserie a été lancée l'année dernière par l’Union des fabricants de menuiseries extérieures (UFME) et la chambre syndicale des fabricants de verre plat (CSFVP). Son objectif : informer les consommateurs sur les performances énergétiques des portes et fenêtres. Une démarche volontariste, qui s'inscrit pleinement dans la RT 2012 et la nouvelle réglementation européenne sur la consommation énergétique. L'étiquette Energie Menuiserie s’inscrit également dans la tendance des travaux de rénovation de logements résidentiels, et s'applique par conséquent aux portes extérieures, fenêtres de toit et fenêtres verticales, tous matériaux confondus.


Fenêtres : l'intérêt de l'étiquette Energie Menuiserie


L'étiquette se présente sous le forme d'un bilan énergétique en 7 niveaux, de « A » à « G », avec une échelle de couleurs de vert à rouge indiquant le bilan énergétique annuel, c’est-à-dire l’impact sur la consommation énergétique du bâtiment. Une seconde échelle de dégradés bleus indique l’impact sur le confort d’été, en besoins de refroidissement, tandis que le coefficient de transmission thermique des fenetres « Uw » indique le niveau de performances d’isolation thermique de la fenêtre. En d'autres termes, plus ce coefficient est bas, plus la fenêtre est isolante. A noter que cette étiquette Energie Menuiserie tient compte des zones climatiques définies par la réglementation thermique 2012 (RT 2012).



Des drones pour lutter contre les déperditions thermiques


La RT 2012 impose un recours accru aux diagnostics de performance énergétique dans le secteur immobilier. Pour faciliter cet état des lieux des déperditions thermiques, les professionnels utilisent désormais des drones, qui remplacent avantageusement les hélicoptères.

Diagnostic thermique par les airs


isolation thermiqueMalgré les récentes polémiques de drones survolant la capitale de nuit, ou prenant des photos de François Hollande au coeur de l’Élysée, tous les drones ne sont pas interdits en zone urbaine. Des autorisations sont en effet accordées pour des missions précises, comme dans le cas d'un diagnostic thermique de la performance énergétique. Comme le souligne ETI, le secteur de la construction investit depuis plusieurs mois dans des drones équipés de caméras infrarouges, qui permettent d'analyser dans le détail la performance des bâtis via un procédé thermographique. Une solution à moindre coût par rapport à l'hélicoptère, et qui permet en outre de disposer d'une image des façades, fenêtres et murs grâce à une plus grande maniabilité. Les données filmées par les drones sont ensuite visualisées et analysées par des experts en thermographie, en vue d'améliorer la qualité énergétique du bâtiment.



Fenêtres : 10% des pertes thermiques


Ce repérage précis des ponts thermiques et autres défauts d'isolation met l'accent sur les infiltrations d'eau au niveau des murs, trop souvent ignorées par les autres méthodes de diagnostic énergétique. A noter que les toitures sont responsables de 30% des déperditions thermiques, contre 25% pour les murs et 10% pour les fenetres. L'analyse complète du bâti doit donc servir de préalable à une intervention sur les défauts constatés, à l'instar de la pose de fenêtres sur mesure pour renforcer l'efficacité énergétique de l'ensemble.